VISITER TROYES
Le centre-ville historique de Troyes est plus communément appelé "le bouchon de Champagne" car comme vous pouvez le constater sur la carte, les contours qui le délimite y ressemble.
L'appartement & le studio sont au coeur de ce bouchon et à proximité de tous les musées de la ville et lieux d'intérêts.
À l'entrée des appartements de la documentation sur les monuments et activités ainsi que des cartes de la ville et ses alentours sont à votre disposition.
L'office de tourisme se situe sur la place face aux appartements et sera à même de vous fournir les informations complémentaires dont vous pourriez avoir besoin. Il y est également proposé des visites guidées de la ville. Plus d'infos sur : https://www.tourisme-troyes.com
Télécharger la carte de Troyes de l'office de tourisme
Nous avons spécialement conçu pour vous 3 parcours :
Vous pourrez également découvrir les autres sites d'intérêts à visiter aux alentours de Troyes en cliquant ici
Parcours nord du bouchon
3. Sculpture« Lili ou la Dame au Chapeau »
4. Sculpture « La Ribambelle Joyeuse »
7. Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul
10. Musée Saint-Loup (Musée des Beaux-Arts, Archéologie & Histoire Naturelle)
11. Hôtel-Dieu-le-Comte (La Cité du Vitrail & Apothicairerie)
12. Sculpture « Attendez-moi »
13. Sculpture la Jeune Fille qui donne un Baiser
14. Sculpture « Le Cœur de Troyes »
15. Les Maison de la rue Passerat
17. Eglise et place Saint-Rémy
Ci-dessus, vous trouverez la carte de tout ce qu'il y a à voir dans le nord du bouchon. Nous avons réalisé un parcours logique qui vous permettra d'optimiser votre temps afin de voir les différents musées, monuments, églises et sculptures.
Nous vous présentons ci-dessous les différents points d'intérêts par ordre de parcours.
1. La Basilique Saint-Urbain**
La basilique Saint-Urbain de Troyes est un monument de référence du gothique rayonnant, remarquable par l'unité de son style. Le Pape mit des moyens exceptionnels au service de sa construction dans les années 1260 : l'architecture laisse alors toute la place aux verrières. En raison de difficultés financières, sa construction s'est interrompue et elle fut reprise puis achevée entre le XIII ème siècle et le XX ème siècle.
2. Les Jardins de la Préfecture* (Place de la libération)
Située au pied de la Préfecture et de l’Hôtel du Département, la place de la Libération est un lieu chargé d’histoire.
Cette place a été construite à l’emplacement d’un ancien cimetière et d’une double église qui fut rasée à la fin du XVIIIe siècle au profit d’une éphémère halle aux grains.
4. Sculpture La Ribambelle Joyeuse **
Cet ensemble de sculptures représente un groupe d’enfants accompagné d’un pingouin et d’un canard. Mêlant fantastique et humour belge, l’artiste belge « Tom Frantzen » connu pour ses créations à la frontière du réel et du fantastique est fortement marqué par l’influence de Pieter Brueghel et Jérôme Bosch. Cette œuvre vient enrichir le parcours artistique entrepris suite à la requalification des quais de Seine.
5. Musée d'art moderne**
Avec l'ancien palais épiscopal de Troyes datant des XVIe et XVIIe siècles pour écrin, le Musée d'art moderne de Troyes est l'un des plus riches musées d'art moderne de province en France. Né de la donation à l'Etat des collections réunies par les industriels du textile Pierre et Denise Lévy, le musée abrite une remarquable sélection de peintures, sculptures, dessins, verreries et céramiques représentant les courants majeurs de l'art français de 1850 et 1960. Le musée d'Art moderne a fermé ses portes pour rénovation jusqu'en 2021.
6. Le cellier Saint-Pierre**
Le cellier Saint-Pierre situé au pied de la cathédrale de Troyes, peut vous accueillir pour des dégustations.
La cave et la distillerie permettent de découvrir un large choix de vins, ainsi que leur spécialité, la Prunelle de Troyes.
La Prunelle de Troyes est une liqueur à 40°, élaborée à base de noyaux de prunelle.
Elle se fabrique grâce aux noyaux de prunelle qui sont broyés et mis en macération dans l'alcool, avant une double distillation effectuée dans l'alambic. Son secret de fabrication pose sur le mariage avec d’autres ingrédients naturels qui lui donnent sa complexité et son gout d'amandes gourmand et sucré.
Elle est distillée depuis 1840, et sa recette a obtenu la médaille d’or à l’exposition universelle de Paris en 1900. C’était jadis la Prunelle de Champagne rebaptisé prunelle de Troyes en 1998 à la demande du comité des vignerons de Champagne. Philippe Formont dirige la maison rachetée par son père en 1933. Le jeune Alexandre Krumenacher veille à la distillation.
La Prunelle de Troyes se consomme en digestif, éventuellement glacée, en "trou champenois" sur un sorbet ou sur du nougat glacé, en cocktail avec du champagne ou bien simplement par gourmandise...
7. La Cathédrale de Troyes**
La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est le siège épiscopal du diocèse de Troyes, classée monument historique en 1862. Elle accueille le "concile de Troyes" en 1129, au cours duquel l'ordre des Templiers se voit confirmé et son rôle défini.
Le traité de Troyes y fut signé le 21 mai 1420 : il prévoit que le roi d'Angleterre Henri V succédera au roi de France Charles VI, après son mariage avec Catherine de Valois (l'une des filles de Charles VI).
8. L'église Saint-Nizier**
À l'emplacement de l'église Saint-Nizier se dressait autrefois une petite église dédiée à Saint-Maur. En 582, les reliques de saint Nizier sont apportées de Lyon et disposées dans Saint-Maur. Les travaux de construction de l'église actuelle s'étalent de 1528 à 1619. L'église est consacrée dès 1542 sans que la nef soit couverte (elle ne le sera qu'en 1582).
Saint-Nizier de Troyes est globalement de style gothique. Les deux premières travées de la nef, le portail occidental et le portail nord sont de style Renaissance. Sa voûte est remarquable par sa variété de nervures.
L'église comprend une magnifique collection de vitraux du XVIe siècle sur les thèmes principaux du christianisme : Passion, Calvaire, Résurrection, Pentecôte, vie de saints et de saintes, arbre de Jessé, Apocalypse, Jugement dernier...
Saint-Nizier abrite aussi une splendide Mise au tombeau ainsi qu'un célèbre Christ de pitié et une Piéta très expressive, trois œuvres issues de l'école troyenne de sculpture au XVIe siècle.
9. La maison du Dauphin*
La Maison du Dauphin est l’une des plus anciennes maison de Troyes ; la date de 1472 est inscrite sur son manteau de cheminée.
Le drapier-tisserand qui occupait cette maison à l’époque aurait-il eu l’honneur de commercer avec le "Dauphin" ? Toujours est-il que les armoiries du fils ainé du roi François 1er sont gravées sur le poteau cornier à l’angle des rues Célestin-Philbois et Kléber, peut-être pour montrer que le commerce était fournisseur de la maison royale…
Restaurée en 2004 et longue de six travées, la maison du Dauphin est typique de l’architecture troyenne, avec ses fenêtres à meneaux et son encorbellement, et présente une ferme d'avant-corps sur la rue Kléber et une autre sur la façade arrière.
10. Le musée Saint-Loup** (musée des beaux arts & archéologie + muséum d'histoire naturelle)
Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie est situé dans l’abbaye Saint-Loup qui occupait initialement l’emplacement de l’actuelle abbaye Saint-Martin-ès-Aires. Détruite à la fin du IXème siècle, elle fut rétablie au XIIème siècle près de la cathédrale, à son emplacement actuel. Ce musé doit son existence aux confiscations révolutionnaires. Depuis, les collections n’ont cessé de s’enrichir grâce aux legs, aux dons, notamment celui du Trésor de Pouan (mobilier funéraire d’une tombe princière datée du Vème siècle) fait par l’Empereur Napoléon III en 1861, et aux achats comme celui du magnifique Apollon de Vaupoisson acquis en 1820. Au fil des années, les grands travaux d’aménagement de la ville et de la région ont révélé de nombreux vestiges qui sont venus compléter la collection initiale. Il propose au visiteur un ensemble très cohérent de peintures françaises du XIVè au XIXè siècle. Les grands mouvements stylistiques qui ont marqué l’art pictural durant ces cinq siècles y sont représentés, le plus souvent, par des œuvres de tout premier plan. Parmi les chefs d’œuvres conservés : "L’homme au luth" de Rubens, "L’Enchanteur" et "L’Aventurière" de Watteau, "Ruines de Dresde" de Bernardo Belloto, et "Esprit de Baculard d’Arnaud", surnommé la fillette au chat de Jean-Baptiste Greuze. Mais le musée possède aussi en réserve le 3ème fonds de sculpture française du XIXème après Orsay et Angers ! Plus d'informations
Le Muséum d'Histoire Naturelle de Troyes remonte à la fin du 18e siècle. Constituées par des professeurs de l’école centrale du département de l’Aube (établissement d’instruction publique créé à la Révolution française), ses premières collections (provenant du Muséum national d’histoire naturelle, de l’école des Mines de Paris, du cabinet du comte de Brienne) sont destinées à l’enseignement.
L’enjeu aujourd’hui est de faire vivre ces collections et de les relier au monde actuel tout en respectant leur histoire. Le rôle du musée est de conserver, d’étudier et d’enrichir les collections mais aussi de les diffuser, de les rendre accessibles à tous, tant aux chercheurs et spécialistes qu’au public le plus large, pour poursuivre cet effort de transmission et de développement de la connaissance scientifique. Plus d'informations
11. Hôtel Dieu Le Comte - La Cité du vitrail*** & L'Apothicairerie*
La Cité du Vitrail s’installe en plein centre-ville de Troyes dans l’aile ouest de l’Hôtel-Dieu-le-Comte, remarquable ensemble du XVIIIe siècle installé sur le quai des Comtes-de-Champagne. Vous découvrirez les secrets du vitrail grâce à une exposition permanente d’œuvres originales. Elle aborde tant la création du vitrail que sa chronologie historique, ses techniques spécifiques mises en œuvre, et apporte des clés de compréhension pour décrypter cet art.
C’est le point de départ de la découverte de l’art du vitrail. Vous pourrez ensuite découvrir les vitraux in situ grâce à la Route du Vitrail. Plus d'informations
L’entrée dans l’Apothicairerie se fait toujours par la porte historique, directement depuis un grand hall d’accueil, commun avec la Cité du vitrail.
La grande salle de 63 m² retrouve ses collections exposées de manière identique à son état du 18e siècle.
La collection de 319 boîtes de bois peintes est unique en France et semble avoir été réalisée pour l’installation dans la pharmacie. Chacune des boîtes rectangulaires datant du 18e siècle présente un cartouche renfermant la figuration et le nom du produit contenu.
L’Apothicairerie compte également des faïences : majoliques, albarelli, piluliers hispano-mauresques (16e siècle), italo-mauresques (16e siècle), italo-français (17e siècle) et Renaissance française (début 17e siècle) ainsi qu’un ensemble de près de 300 pots en faïence rustique (style de Nevers) du 18e siècle, sobrement décorés de guirlandes de feuillages et de fleurs bleues, comportant chevrettes, pots-canons, piluliers, bouteilles. À ces deux ensembles exceptionnels s’ajoutent de nombreux objets de pharmacie.
Des remèdes y étaient encore préparés jusqu’en 1961. Plus d'informations
12. Sculpture Attendez-moi**
Installée sur l’ancien pont-tournant, Quai Dampierre, depuis fin 2018, cette œuvre humoristique et poétique présente un petit chien qui effraie un groupe d’oies et provoque leur envol, œuvre du sculpteur belge Tom Frantzen. Ce groupe rappelle les grues qui survolent le département de l’Aube chaque année.
14. Sculpture illuminée Le Cœur de Troyes***
C’est le nouvel emblème de la cité. Les touristes aiment à s’y prendre en photo. Les enfants jouent à se faire mouiller par les jets d’eau qui l’entourent.
Cette dentelle d’inox a été conçue par un couple d’artistes aubois (Michèle et Thierry Kayo-Houël) et fabriquée dans une usine troyenne (Sotralinox).
C’est une œuvre toute en finesse qui ne fait pas son poids : 2 tonnes, mais qui affiche des mensurations dignes d’entrer dans le livre des records : 4 mètres de large, 3,5 mètres de haut, 2 mètres de profondeur.
15. Les maisons restaurées de la rue Passerat **
Les maisons mitoyennes restaurées en 1978 innovent dans la technique de restauration puisque l’on associe aux pans de bois un hourdis de briques.
Le matériau de remplissage est traditionnellement du torchis, autrement dit un mélange de paille et d’argile, auquel on ajoutait autrefois du poil de vache ou du crin de cheval, voire du crottin.
L’une des maisons de la rue Passerat est remarquable aussi pour sa façade recouverte de tuiles de bois (essentes ou bardeaux) qui la protège des intempéries.
16. Le Théâtre de Champagne *
Il remplace le cirque de Troyes, bâti en 1861, qui pouvait accueillir mille personnes et était éclairé au gaz, mais qui fut détruit par un incendie en 1892. En 1893, le cirque Plège en fait édifier un nouveau sur le Mail St-Nicolas accolé à la caserne Beurnonville et accueillait deux mille personnes, détruit par un nouvel incendie en 1901.
La municipalité décide d'en faire construire un en pierre. L'architecte Henri Schmitt fait élever le bâtiment actuel sur le Mail Preize et à partir de 1903 il peut accueillir toutes sortes de manifestations tel que des matches de boxe, Marcel Cerdan y vint. Il est inauguré le 18 mars 19052. En septembre 1930 il était modifié par l'architecte Denis Tsaropoulos.
En 1967, la ville transforme l'édifice en palais des congrès. Le cirque est inscrit au titre des monuments historiques en 19751 et possède également le label « Patrimoine du XXe siècle ».
Le monument est converti et rebaptisé « Théâtre de Champagne » en 1978 et obtient le statut de théâtre municipal.
17. L'Eglise et la place Saint-Rémy*
L’église Saint-Rémy est l’une des plus anciennes de Troyes : son existence est avérée dès le Xe s. Elle se trouve alors hors des murs de la cité et dépend des chanoines de la cathédrale. Englobée dans la nouvelle enceinte construite au XIIIe s. l’église connaît alors de multiples agrandissements et transformations. Elle reçoit en outre de nouveaux vitraux payés par de riches familles troyennes.
Son clocher du XIIe s. est rénové en 1360. Sa flèche d’ardoise haute de 62 mètres est vrillée ce qui lui permet une meilleure prise aux vents. Cette technique est une véritable prouesse architecturale au XIVe siècle !
Le portail du XVe s. est abrité sous un porche en bois qui a remplacé au XIXe s. l’ancien narthex (portique d’entrée).
Sur la tour est peint un cadran d'horloge décoré de rayons de soleil et à aiguille unique (le mécanisme ne fonctionne plus de nos jours). En haut dans les angles, on aperçoit deux anges tenant, l'un une colombe qui s'envole, symbole de la naissance du jour, l'autre un flambeau allumé, symbole de la nuit. Les personnages qui se trouvent de chaque côté sont à droite saint Rémy et à gauche sa mère sainte Célinie.
Plus bas, sur le contrefort de la tour, un cadran solaire du XVIII e s. indique, lorsqu'il fait beau, l'heure du soleil (ou heure vraie). L'inscription latine que l'on lit en dessous « SICUT UMBRA DIES NOSTRI SUPER TERRAM » signifie "Sur terre, nos jours passent comme l'ombre".
L’intérieur de l’église est éclairé de larges baies gothiques trilobées. On peut y admirer plusieurs tableaux du peintre troyen Jacques de Létin (1597-1661) et, au-dessus du maître-autel, le célèbre Christ en bronze de François Girardon, sculpteur troyen (1628-1715) à qui l’on doit aussi les fontaines du château de Versailles.
Menacée de destruction, l’église est sauvée de la démolition par les protestations des habitants et classée Monument historique en 1908.
La place Saint-Remy quant à elle, regorge de cafés et de bars proposant de la petite restauration, c'est devenu un des lieux privilégiés des Troyens pour prendre l'apéro et grignoter en début de soirée ou prendre un café ou petit déjeuner les jours de marché.
18. Le Marché des Halles**
Le 1er mars 1874, le marché couvert de Troyes, construit à l’emplacement de l’ancien collège de la Licorne (haut savoir du moyen-âge), est inauguré. C’est à l’époque, le plus vaste de France, il s’inspire des halles de Paris, édifiées par Victor Baltard. Il a une superficie de 2.500 m², 60 m x 42 m, et contient 154 places. Les façades extérieures du pourtour sont ornées, au dessus de chaque colonne, d’une tête de lion en fonte, surmontée d’une palmette. Il y a 6 portes. La charpente métallique comprend 100 tonnes de fonte et 195 tonnes de fer .
A partir de 1980, concurrencé par les supermarchés, il est rénové avec toutes les qualités de confort, mezzanine et parking souterrain. Aujourd'hui, les Halles regorgent de producteurs ou de revendeurs de produits locaux, nous vous invitons à consulter la rubrique "Boire & Manger" de notre site.
19. La Feuille de Troyes*
En acier inox microbillé (le microbillage est un traitement de surface consistant à projeter des microbilles sur une pièce en inox ou aluminium), La Feuille monumentale, de Thierry et Michèle Kayo-Houël, apporte de la modernité au parvis du Marché des Halles.
La sculpture a été entièrement réalisée localement : conçue par ces artistes résidant à Payns, avec le concours de l’entreprise de métallerie et de ferronnerie Arts et Forges, à La Chapelle Saint-Luc, et des Ateliers de carrosserie Bonenfant, à Buchères, elle a enfin été transportée et installée par Trans Manu Machines, basée à Bréviandes, tout cela avec l'accompagnement des services de la Ville de Troyes.
La Feuille n’est pas sans rappeler la sculpture iconique du Cœur de Troyes, créée par les mêmes artistes, installée quai des Comtes de Champagne.
La feuille en chiffres :
- structure en inox microbillé aux dimensions 3,54 m de hauteur ; 7,5 m de longueur ; 7 m de largeur,
- 185 mètres linéaires de tube rond de 42 mm de diamètre,
- 2,5 tonnes dont 125 m² de tôle inox de 4 mm d’épaisseur,
- 140 heures d’étude, tracé 3D et maquette,
- 1600 heures de fabrication en atelier,
- 40 heures de découpe au jet d’eau,
- 70 heures de microbillage avec projection d’1 tonne de microbilles de verre à 5 bars (force de pression).
20. L'Hôtel de ville**
Au XVIIe s., le conseil de la ville, décide de se faire bâtir un nouvel Hôtel de Ville. Louis XIII autorise pour ce faire l’affectation d’une part minime des recettes des taxes sur le vin et le sel. L’édifice se construit donc peu à peu et n’est achevé que vers 1672. Deux ailes sont ajoutées à l’arrière en 1933 et 1937 par l’architecte F. Balley.
La façade centrale aux colonnes de marbre bleu de Tournai est percée d’une niche abritant une Minerve casquée, qui remplace une statue de Louis XIV détruite à la Révolution française.
La cheminée monumentale de la salle du Conseil municipal s’orne encore d’un grand médaillon en bois à l’effigie de ce roi, sculpté en 1687 par le troyen François Girardon (1628-1715).
Autre trace mémorable de la Révolution sur la façade, la devise révolutionnaire qui figurait à l’époque sur toutes les mairies de France est ici intacte : « Unité, Indivisibilité de la République, Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort ».
Parcours sud du bouchon
Ci-dessus, vous trouverez la carte de tout ce qu'il y a à voir dans le sud du bouchon. Nous avons réalisé un parcours logique qui vous permettra d'optimiser votre temps afin de voir les différents musées, monuments, églises, sculptures, parcs et jardins.
Nous vous présentons ci-dessous les différents points d'intérêts par ordre de parcours.
21. La rue Champeaux***
Dès l'entrée de cette rue, vous constaterez l'aspect "complètement de travers" du premier bâtiment de gauche. Les locaux entendent souvent cette question des touristes "tu penses qu'à l'intérieur, le plancher est de niveau? Oui nous vous rassurons tout est à peu près de niveau, même si il arrive régulièrement qu'on constate d'un bout de la pièce à un autre une différence de niveau de 2 ou 3cm.
La rue Champeaux est la rue touristique par excellence car pleine de charme grâce à cette architecture typique du Moyen-Age avec de sublimes bâtisses telles que la Tourelle de l'Orfèvre et l'Hôtel Juvénal des Ursins. Vous y découvrirez un grand nombre de restaurants. Nous vous invitons à consulter la partie "Boire & Manger" de notre site afin d'y trouver les meilleures adresses.
22. La Tourelle de l'Orfèvre***
La Maison de l'Orfèvre est un hôtel particulier du XVI ème siècle située au 9, Rue Champeaux.
Elle fut construite entre 1578 et 1618 pour François Roize, orfèvre, et son épouse Nicole Boulanger. La tourelle est soutenue par trois faunes. La Maison de l'Orfèvre est classéeparmi les monuments historiques depuis 1961.
23. Eglise Saint-Jean au Marché*
L'église Saint-Jean-l’Évangéliste est située ici au IXe s. : Louis le Bègue y aurait été sacré roi de France par le pape Jean VII. Détruite vers 889-892 par les pillards normands, elle est sans doute reconstruite en bois comme la plupart des édifices de cette époque. Mais les foires de Champagne qui font la fortune de la ville permettent encore de la relever et elle prend le nom de Saint Jean au Marché.
Aux XIIIe et XIVe s. , l’église est totalement reconstruite, cette fois en pierre, comme nous la voyons aujourd’hui. Le chœur et le transept, endommagés par le grand incendie de Troyes en 1524, sont rebâtis au début du XVIe s. À l’extérieur, l’église était flanquée de petites logettes (maisonnettes), détruites dans le courant du XXe s. Le clocher, situé à l’angle sud-ouest de l’édifice s’est effondré en 1911, emportant avec lui la façade occidentale pendant les travaux de démolition des logettes. Sa structure en bois contenait les cloches actuellement déposées dans les bas côtés nord et sud, qui ne souffrirent guère de l’accident.
En juin 1420, s'y déroule le mariage du roi d’Angleterre Henri V avec Catherine de France, fille de Charles VI et d’Isabeau de Bavière. Ce mariage fait suite au « Honteux Traité de Troyes » : juré à la Cathédrale de Troyes le 21 Mai 1420, il prévoit que le royaume de France reviendra à Henri V à la mort de Charles VI.
On y célébra également, le 17 avril 1620, le baptême de Marguerite Bourgeoys, jeune femme troyenne, qui quitta sa ville, son pays, sa famille, ses attaches et partit pour Ville-Marie, en Nouvelle France (Canada), en 1653, pour y fonder l'enseignement religieux : la congrégation de Notre-Dame de Montréal.
24. Hôtel Juvénal des Ursins**
Cet hôtel de style Renaissance a appartenu depuis le début du XVe s. à une grande famille troyenne de drapiers et de magistrats, les Jouvenel, anoblis sous le nom de Juvénal des Ursins. La rue Champeaux s’est d’ailleurs appelée « rue de la Draperie ».
Jean Jouvenel ou Juvénal (vers 1360-1431), magistrat à Troyes puis à Paris, est nommé en 1388, prévôt des marchands de Paris.
Parmi ses seize enfants, Jean, archevêque de Reims, participe à la révision du procès de Jeanne d’Arc, et Guillaume(1401-1472), est chancelier des rois de France Charles VII puis Louis XI ; Jacques est le commanditaire d’un célèbre manuscrit richement illustré de miniatures : le Mare historiarum de Giovanni Colonna (conservé à la Bibliothèque Nationale de France).
L’hôtel est reconstruit en pierres blanches après le grand incendie de 1524. La façade aux grandes fenêtres à meneaux moulurés s’orne d’un bel oriel de style gothique à trois faces, surmonté d’une tourelle finement sculptée à jour (restaurée au XVIIe s.). Les vitraux intérieurs représentent les donateurs et La Crucifixion. Le toit comporte une grande lucarne gothique du XVe s. provenant d’un édifice antérieur.
25. La Ruelle des Chats***
Rue Maillard au XVe s. , ses habitants prennent vite l’habitude de l’appeler « ruelle des Chats », devenu son nom officiel : «les toits, à force de se contempler depuis des siècles, ont été pris de tendresse réciproque… Les chats peuvent passer d’un grenier à l’autre sans risquer de faire un faux pas. »
Pavée à l’ancienne, comme l’étaient les rues de Troyes dès le XIIIe s, la ruelle des chats a une rigole centrale selon l’usage d’alors : les privilégiés « tenaient le haut du pavé » pour ne pas se salir.
26. La Cour Du Mortier d'Or**
La très jolie cour du Mortier d’Or vous permettra de voir l’arrière des maisons à pans de bois, avec leurs belles galeries coursives. Les abouts de poutre sont sculptés de sujets d’inspiration souvent guerrière. L’ensemble est restauré en 1981 par les Compagnons du Devoir.
Notez aussi l’éclairage ancien. Dès 1534, le Conseil de Ville décide d’éclairer Troyes, durant les périodes des foires de Champagne, par des chandelles de suif dans des lanternes.
En 1766, il y a 150 lanternes publiques allumées en hiver dans les rues principales. Le suif cède la place à l’huile en 1800, puis au gaz en 1842 et l’électricité arrive au début du XXe s.
La rue du Mortier d’Or était une partie de l’actuelle rue des Quinze-Vingts. Celle-ci doit son nom à la maison que possédait, au n°3, l’hospice des Quinze-Vingts, fondé à Paris par le roi saint Louis en faveur de 300 chevaliers revenus de Croisade avec les yeux crevés : l’hospice compte alors 15 chambres de 20 lits.
27. Jardin Juvénal des Ursins**
Encadré par les rues Paillot-de-Montabert, Charbonnet, Champeaux et la ruelle des Chats, un jardin de style Renaissance a été aménagé à l’arrière de l’Hôtel Juvénal-des-Ursins.
Mêlant intimisme et composition végétale recherchée, cet espace vert de 500 m² a été imaginé par la Ville d'après l'esquisse proposée par Éric Pallot, Architecte en Chef des Monuments historiques. Les façades et arbres du jardin sont mis en valeur par un éclairage LED.
En plus de leurs intérêts esthétiques, les essences choisies (arbres, fleurs et végétaux) concilient Histoire et qualités écologiques car elles contribuent à développer la biodiversité en cœur de ville. Ce jardin participe également à la mise en valeur de l’Hôtel Juvénal-des-Ursins, fleuron du "Beau 16e s. troyen" et vient créer une nouvelle respiration urbaine.
28. Jardin des Innocents**
Jouxtant l’Église Sainte-Madeleine, le jardin des Innocents a été aménagé sur un ancien cimetière. Il orne les vestiges d’une galerie funéraire voûtée en arcs d’ogives, à travers une scénographie inspirée de l’époque médiévale et de la liturgie de l’église.
En y entrant, vous voyagerez au cœur de l’histoire de ce lieu, qui constitue l’une des plus anciennes églises de Troyes. Ici, les végétaux n’ont pas été choisis au hasard, mais portent en chacun d’eux un message bien particulier. Les couleurs, verte et blanche, y sont notamment à l’honneur, car symbolisant l’éternité, la pureté et la sagesse. En outre, vous pourrez y observer une flore diversifiée et riche, à travers des espaces de biodiversité naturelle aménagés par le service des Espaces paysagers.
Au cœur de l’Histoire de Troyes, le jardin des Innocents vous porte également dans une atmosphère douce et chaleureuse, idéale pour se ressourcer. Il s’agit, en quelque sorte, d’une face cachée de l’Église Sainte-Madeleine, qui vaut largement le détour pour s’offrir une bulle de culture !
29. Eglise Sainte-Madeleine***
La construction de cette église a commencé au XIIe siècle, ce qui en fait la plus ancienne de Troyes. Elle est rebâtie vers 1200 dans le style gothique, en conservant quelques éléments romans dans la nef. Vers 1500, l'abside et le chœur sont rénovés en gothique flamboyant. La tour (de style Renaissance) et le portail de l'ancien cimetière (de style gothique flamboyant) dateraient de 1525. La nef sera à son tour restaurée au XIXe siècle.
Sainte-Madeleine retient l'attention par le nombre de ses joyaux. C'est l'une des rares églises de France à avoir conservé son jubé Renaissance, en dentelle de pierre. Le déambulatoire resplendit de superbes vitraux de la même époque (1500) caractérisés par des dessins appuyés, des couleurs chatoyantes et un grand raffinement technique. Enfin, dans un bas-côté, trône la statue de sainte Marthe, l'un des chefs-d'œuvre du maître de Chaource.
30. Le Jardin du Rocher*
Une partie du coeur du "Bouchon de champagne" est entouré de Parcs et jardins consécutifs.
Nous vous invitons à découvrir ce jardin situé en plein centre de la ville.
Vous pourrez admirez sa rotonde, où des orchestres se produisent régulièrement les dimanches matins en été.
31. Le Jardin de la Vallée Suisse*
Aménagé en 1860 dans les fossés longeant les anciennes fortifications de la ville, ce jardin de conception romantique permet au promeneur de découvrir, au gré des allées, ses multiples espaces. Sa cascade et son ruisseau sont propices à la flânerie.
A caractère vallonné, isolé des boulevards environnants, ce jardin présente en outre un intérêt botanique.
Surface : 6 500 m²
Du jardin, vous verrez également de sublimes bâtisses.
33. Street Art*
Dans cette ville à l'architecture Moyenâgeuse il est particulièrement rare de trouver des exemples de Street Art, comme au 17 de la rue Grosley.
On y voit deux visages peints sur la façade. L’un à droite, de Pierre-Jean Grosley et l’autre à gauche, de Robert Badinter.
Il y a une maxime au-dessus de la porte d’entrée « Observer l’homme en général et le défendre dans un endroit particulier »
Et au-dessous du visage de Robert Badinter souriant , l’article 1 de la loi du 9 octobre 1981, portant abolition de la peine de mort.
34. Synagogue et Maison Rachi***
La Maison Rachi vous accueille au cœur des bâtiments du 17e siècle de la Synagogue de Troyes autour d’un programme de visites et de médiations culturelles, tout au long de l’année, selon des formules adaptées aux différents publics.
Des rencontres qui vous transportent au cœur de l'histoire d'une communauté millénaire et mettent en lumière le personnage clé de l'histoire de la communauté juive de Troyes, Rachi, célèbre rabbin exégète troyen du 11e siècle : devenu la référence des commentaires de la Bible et du Talmud, Rachi est toujours enseigné aujourd’hui à tous les juifs du monde entier, dès l’âge de 5 ans, afin d’éclairer le sens du texte et mieux se l’approprier. Venez découvrir son histoire et celle de ses disciples qui, au cours des siècles suivants, ont rayonné bien au-delà des frontières de la Champagne !
La Maison Rachi vous invite à un incroyable voyage dans le temps dans un bâtiment hors du commun de 2000m² récemment restauré, dont l’apogée se situe dans l’oratoire et le bet hamidrash (salle d’étude) reconstitués, qui vous plongeront dans le Troyes médiéval de Rachi ! Vous découvrirez également les cours et salles restaurées, la splendide verrière de la salle de prière et les salles d’exposition pour une approche scénographique novatrice de l’œuvre et de l’histoire de Rachi.
35. Eglise Saint-Nicolas et son square**
Avec l'église Saint-Rémi, Saint-Nicolas de Troyes peut s'enorgueillir de compter parmi les plus séduisantes églises de la ville. C'est véritablement un musée des Beaux-Arts du Moyen Âge et du début de la Renaissance.
Sa construction commença après l'incendie de 1524 et s'acheva vers 1590. Adossée au rempart, l'église ne reçut de façade qu'au milieu du XIXe siècle, quand le rempart qui entourait la ville fut détruit. Elle compte quelques éléments de statuaire remarquables ainsi qu'une série de vitraux du XVIe siècle en grisaille rehaussée d'or, vitraux qui malheureusement ont subi l'outrage du temps. La galerie des vitraux permet néanmoins de les afficher en grand format.
Même si elle ne possède pas de déambulatoire, Saint-Nicolas affiche fièrement ses trois beaux autels à son abside plate, tous trois mis en valeur par des vitraux refaits vers 1900. Si on ajoute les vitraux latéraux voisins, on aboutit à un espace qui se voue magnifiquement au recueillement pieux et à la contemplation artistique
36. La Bourse Du Travail*
Anciennement appelée La halle aux tissus, elle devient la bourse du travail le 11 février 1905 pour y abriter les activités syndicales. Ceux-ci en prendront possession en 1906 puis a été abandonnée. Ce n'est que très récemment, qu'elle a été réhabilitée en restaurant.
Afin de ne pas oublier son passé, une fresque thématique y a été réalisée.
La réalisation de cette fresque de 16 m² en deux mois fut un véritable défi technique et humain représentant environ 1500 heures de travail et a été entièrement financée par la Ville de Troyes.
37. Le musée du Vauluisant**
L’hôtel de Vauluisant est l’un des rares édifices en pierre de la ville de Troyes du milieu du XVIe s. Il tire son nom d’une maison refuge qui se tenait à son emplacement et qui appartenait à l’abbaye cistercienne de Vauluisant, dans le département de l’Yonne. Il présente une riche façade typique de l’architecture Renaissance, avec son décor de frontons, cartouches, angelots, guirlandes. Agrandi aux XVIIe et XVIIIe s., le pavillon est encadré de deux tourelles, dont l’une abrite un escalier à vis. Les toits coniques sont ornés d’élégants épis de faîtage et surmontés d’un soleil et d’une lune.
Acheté par la Ville en 1932 pour y créer un musée des Arts décoratifs, il en abrite actuellement deux : le musée d’Art Champenois et le musée de la Bonneterie.
Musée d’Art Champenois
Au début du XVIe s., Troyes est le berceau d’une exceptionnelle école de peinture, sculpture et vitrail.
Des dizaines de chefs-d’œuvre sont visibles dans les nombreuses églises de la ville et de la Champagne méridionale.
Le musée en présente des exemples remarquables, notamment en sculpture, la Vierge de Villenauxe, le Christ de Pitié, en peinture, la Vierge au manteau rouge et en vitraux, les panneaux de l’hôtel de l’Arquebuse par le maître Linard Gontier. Plus d'information
Musée de la Bonneterie
Inauguré en 1948, il retrace le passé d’une industrie textile florissante et souligne le rôle économique et social très important que ce secteur a joué à Troyes. Les collections se composent de machines et métiers à tricoter dont les plus anciens datent du XVIIIe s. , de nombreux articles en maille (bonnets, bas de soie brodés ou perlés…) et d’une abondante iconographie. Une reconstitution d’un atelier artisanal du XIXe s. et un film retracent le quotidien des ouvriers, la rapidité des évolutions technologiques et la créativité des inventeurs aubois. Plus d'informations
38. Eglise Saint-Pantaléon**
L’église Saint-Pantaléon est à la Renaissance une paroisse de bourgeois riches, lesquels ne manquent pas de la parer d’œuvres d’art (statues, vitraux). Après la Révolution, y sont rassemblées des sculptures du XVIe s. sauvées d’autres édifices, la transformant ainsi en un remarquable musée de la statuaire religieuse champenoise.
Des auteurs situent ici une synagogue puis, dès 1189, une église à pans de bois dédiée à saint Pantaléon, martyr (selon la légende, on lui a cloué les mains sur la tête à Rome en 304).
Au début du XVIe s., elle fait place à un édifice en pierre, que le grand incendie de 1524 brûle en partie. Des terrains voisins ravagés sont annexés en 1527 pour rebâtir une église plus vaste. En 1570, les parties basses sont couvertes d’un toit provisoire et les parties hautes sont achevées un siècle plus tard. Autour de 1740, on ajoute une travée et la façade de style classique.
L’extérieur, sobre, présente un portail à deux frontons superposés et un étonnant clocher octogonal. L’intérieur crée un sentiment d’élévation du fait de l’étroitesse de la nef. Le balcon qui en fait le tour, la voûte en berceau de bois à 28 m et les vastes baies vitrées sont remarquables.
Les piliers portent une belle enfilade de deux niveaux de statues. On admirera notamment, à droite sur le premier pilier, Saint Jacques de Dominique Le Florentin, maître de l’Ecole troyenne, et sur le deuxième, Sainte Barbe, tenant un livre et la palme tronquée, chef-d’œuvre de la sculpture champenoise, la Chaire de vérité, du sculpteur Simart (1806-1851), sur les piliers avant l’autel, La Foi et La Charité (1551, Le Florentin), dans la deuxième chapelle à droite, le groupe polychrome très réaliste figurant L’Arrestation de saint Crépin et saint Crépinien, patrons des cordonniers. L’église contient bien d’autres statues polychromes superbes.
Les vitraux historiés, souvent en grisaille, forment un remarquable ensemble du XVIe s. Les verrières de l’Histoire de Daniel et de La Passion, datées de 1531, marquent un tournant pour l’Ecole troyenne de peinture sur verre qui avait jusqu’alors privilégié les coloris intenses.
Description du retable
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partie supérieure : sur la partie senestre, est figurée Esther se prosternant aux pieds d'Assuérus, assis sur son trône, pour lui demander la délivrance du peuple juif. Au centre se trouve Le triomphe de Mardochée, l'oncle d'Esther ; celle-ci est agenouillée sur le passage du roi monté sur un cheval de bataille, et accompagné des seigneurs de sa cour. Aman tient les rênes de sa monture, d'autres portent l'étendard royal. Derrière lui, une suite de chameaux portent les trésors donnés par le roi Mardochée. À dextre se trouve Judith, qui sort de sa tente et qui porte la tête d'Holopherne dans une corbeille que lui présente sa suivante.
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partie inférieure : la niche, qui accueillait saint Jacques, accueille aujourd'hui une statue de Marie portant Jésus.
39. La maison de l'Outil et de la Pensée ouvrière***
Ce musée est situé dans un hôtel particulier de style Renaissance (1556) appelé Hôtel de Mauroy. Il abrite une collection d'outils de façonnage à main des XVIIIe et XIXe siècles. Dans 65 vitrines, 11 000 outils illustrent une centaine de métiers du bois, du fer, du cuir et de la pierre.
Cette collection fut initiée par le Père Paul Feller, jésuite et homme de métier qui mit sa passion au service de la transmission des savoirs.
Le musée accueille entre 16 000 et 25 000 visiteurs par an.
Chaque année, des animations et expositions thématiques sont organisées par les Compagnons du Devoir du Tour de France.
40. La Place du Marché au Pain*
Les Foires de Champagne, entre le XIIe et le XIIIe s., ont lieu principalement autour de l’église Saint-Jean-au-Marché ainsi que dans les rues et places adjacentes, spécialisées en un ou plusieurs types de commerce : friperie, épices, volailles, draperie, saunerie (sel)...
Sur cette place se tiennent les changeurs, agents de change, souvent juifs ou lombards (Italie du nord), dont beaucoup sont installés à Troyes depuis des générations. Tout près d’ici, rue de la Montée-des-Changes, l’hôtel des Angoiselles est construit pour une famille de banquiers lombards.
Les marchands de toute l’Europe amènent leur propre monnaie, mais seules ont cours durant les foires, les monnaies des comtes de Champagne (le denier Provinois) ou du roi de France. Muni d’une balance de précision, le changeur pèse les pièces, en mesure l’aloi (teneur en métal précieux) et en calcule la contre-valeur. Ces transactions sont taxées et constituent l’une source de revenus importante pour le comté.
Avec le déclin des foires au XIVe s., cette place est occupée par des horticulteurs et des herboristes (on l’appela alors place du Marché-aux-Herbes), puis au XVIIe s. par des boulangers. C’est ainsi qu’elle prend son nom actuel.
41. Les Pans de bois de la rue Emile Zola***
Au croisement des rues Emile Zola et de la rue place Foch, vous pourrez admirez l'un des joyaux et des emblèmes de notre jolie ville de Troyes les fameux pans de bois typiques de l'architecture du Moyen-Age.
Regardez comme ces bâtissent colorées à la charpente apparente semblent pencher.
La rue Emile Zola est aujourd'hui la principales artère commerçante de la ville, remplie de magasins de biens d'équipement de la personne, d'un Monoprix et de quelques restaurants.
Aux alentours de Troyes
L'Église D'Isle-Aumont
Cette église demeure exceptionnelle par son histoire.
Opidium au Néolithique, lieu de culte des Celtes, sanctuaire dédié à Mercure pendant l'occupation romaine, abbaye et nécropole mérovingienne, prieuré et enfin étape pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle à partir du XII ème siècle.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1967. L'église se compose d'une nef avec un portail gothique qui était orné des armes de France, de Bourgogne et de Champagne. Quatre travées mènent à une tour qui surmonte l'ancien autel du X ème siècle. La deuxième nef, située au sud de la première, est ornée d'une série de statues. Le bas côté sud a été enlevé au XVI ème siècle et celui du nord au XIX ème siècle.
Abbaye de Clairvaux
Fondée par Saint Bernard en 1115, cette abbaye a accueillit jusqu'à 888 moines. Ancienne abbaye cistercienne, elle a été fondée en 1115 par Bernard de Clairvaux et quelques compagnons, envoyés par Étienne Harding, abbé de Cîteaux. La personnalité de saint Bernard lui donna un rayonnement considérable. Elle appartient au groupe des abbayes primaires (premières fondations) de Cîteaux, elle-même toute première abbaye de l'ordre cistercien. C'est de loin la plus prolifique, avec quatre-vingts abbayes-filles. Elle est supprimée lors de la Révolution française et en 1808, elle fut transformée par Napoléon en plus grande prison de France.
Église Saint-Jean-Baptiste de Chaource
Eglise de style gothique, classée au titre des monuments historiques en 1840. Sa Chapelle du Sépulcre comporte la plus belle mise au tombeau d'Europe.
La scène est d'un réalisme saisissant. Sur la dalle du tombeau, le corps cadavérique du Christ est allongé, le torse légèrement relevé par Joseph d'Arimathie qui maintient soulevé le saint suaire. Son visage reste dans l'ombre, car l'heure de la Résurrection n'est point arrivée. Nicodème soulève le linceul, il porte une tenue de pèlerin, portant l'escarcelle. Marie est penchée, le visage rongé par la douleur. Saint-Jean est placé derrière elle. Marie-Salomé est légèrement en retrait, mains croisées, yeux baissés. Marie-Madeleine tient un vase de parfum. Marie Cléophas, porte la couronne d'épines.
Fromagerie de Mussy à Chaource
Stéphanie et Christophe Callewaert vous proposent de découvrir leur établissement (galerie de visite libre et vidéo de la production), la fabrication du Chaource, artisanal (moulage à la louche). Ils vous feront également connaitre d'autres spécialités : Délice de Mussy, véritable Mussy, Mussy l'Evêque double crème, Vieux Mussy Sec, Lys de Champagne Ardenne, Soumaintrain et autres délicatesses fromagères.
Attention : La fromagerie de Mussy propose des visites guidées pour les groupes au-delà de 20 personnes.
pas de visite guidée pour les particuliers.
Le Moulin de Dosches et les jardins
Le moulin de Dosches, est la reconstruction récente d'un moulin à vent typique de ceux qui étaient installés en Champagne au xviiie siècle. Il est situé sur la commune de Dosches, dans le département de l'Aube.
Il a été édifié d'octobre 2004 à octobre 2006, sous l'égide de l'Association des Moulins à vent Champenois sur les plans de ceux d'autrefois.
C'est un moulin tout en bois construit sur pivot, c'est-à-dire qu'il faut le faire pivoter pour le mettre face au vent pour une meilleure efficacité. Malgré les 28 tonnes du moulin, il suffit de deux hommes pour pousser le levier et faire tourner le moulin.
Le moulin est utilisé à des fins pédagogiques et d'exposition. Ainsi que pour de la production de farine vendue à la boutique.
Un four à pain traditionnel a été construit près du moulin, ainsi qu'un jardin ancien
Château de la Motte-Tilly
Le château de La Motte-Tilly est situé dans la commune du même nom.
Ses intérieurs font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 septembre 1943. Le château, la chapelle, les pavillons, la cour d'honneur, la grille d'entrée et, pour finir, le parc, avec ses terrasses et son canal font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 septembre 1946. Ouvert au public depuis 1978, le château est géré par le Centre des monuments nationaux.